Jean-Luc Mélenchon, leader du Parti de gauche, s’est dit "contre la logique de choc des civilisations". Il a dénoncé le rôle des médias qui passent "des heures d’informations faisant peur".
Jean-Luc Mélenchon s’est exprimé dans l’émission C politique sur France 5. Il s’est dit "contre la logique du choc des civilisations" et s’inquiète de voir que depuis le 11 janvier, au quotidien, tous les jours, des heures et des heures d’informations dramatisant, faisant peur.
"On croirait que la France est pays antisémite rempli d’islamistes radicaux, prêts à égorger tout le monde au coin d’un bois", a-t-il dénoncé. Il a dit que les islamistes radicaux sont des membres de sectes comme les autres que la France combat. "Nous avons des armes, nous savons faire face" a-t-il ajouté.
Pour lui, le but politique des islamistes est de mettre les français les uns contre les autres. Il ne faut donc leur donner de moyens. Jean-Luc Mélenchon commence à être agacé de voir ces heures passées à décrire une France qui serait antisémite "comme si nous étions chargés de faire la propagande de monsieur Netanyahou qui voudrait que les français de confession juive quittent leur patrie pour aller en Israël. Ça suffit maintenant", s’est agacé le leader du Parti de gauche.
"Non il n’y aura pas de guerre civile en France des uns contre les autres, et la religion en politique c’est la catastrophe totale", a-t-il lancé. Interrogé sur la montée du Front National, l’ancien candidat du Front de gauche à la présidentielle a là aussi pointé la responsabilité des médias.
"Des gens qui font le calcul que le FN est une bonne affaire et qui donc ont aidé à sa dédiabolisation, ont aidé à la mise en scène du personnage riant, chaleureux amical. Je sais qui fait des publi-reportages constant pour Marine Le Pen", a-t-il déclaré, en citant "la Pravda de l’ordre établi : le journal Le Monde".