La ministre de l’Education nationale a défendu aujourd’hui la demi-journée de consultation des enseignants sur les programmes de maternelle et le socle commun. Une mesure pensée « pour le bien des enfants » selon elle.
Najat Vallaud-Belkacem a reconnu aujourd’hui que la mise en place de la mesure présente quelques contraintes pour les acteurs de l’Education, rapporte le site 20minutes.fr. « C’est un effort que l’on demande aux parents et aux collectivités locales, qui devront prendre en charge les enfants qui ne seront pas accueillis », a-t-elle affirmé face à la grogne des maires et des familles. « Mais c’est pour le bien des enfants », a-t-elle soutenu, « pour que les enseignants s’approprient ce qu’ils doivent (leur) apprendre ».
L’Association des maires de France (AMF) avait demandé la semaine dernière que cette demi-journée de consultation des enseignants, organisée sur le temps scolaire, soit supprimée. Elle avance que « plusieurs directeurs académiques » l’avaient « annulée » et avaient à la place organisé la concertation « en dehors du temps scolaire des enfants ».
« Plutôt que de décider tout seul dans un coin, nous avons décidé que l’ensemble des enseignants puissent donner leur avis sur le contenu » du socle commun, a également répliqué Najat Vallaud-Belkacem qui a promis qu’il n’y aurait « qu’une seule demi-journée de consultation dans l’année, avant les vacances de la Toussaint, et non pas plusieurs comme cela a pu s’écrire ».
Fin septembre, le ministère de l’éducation nationale a annoncé que les professeurs de maternelle seraient consultés une demi-journée entre le 22 septembre et le 18 octobre sur le futur programme de maternelle, et les professeurs de l’école élémentaire et du collège sur le projet de socle commun de connaissances, de compétences et de culture.
Mme Vallaud-Belkacem a aussi annoncé que les 90 000 personnels non enseignants de l’Education nationale, « qui font vivre les établissements », allaient bénéficier d’une prime exceptionnelle de 50 euros (catégorie B) et 100 euros (catégorie C) à la fin de l’année.