Un garçon arrivé clandestinement du Guinée a été cerné par les policiers alors qu’il est venu leur demander de l’aide. La patrouille s’est alarmée… et s’il était atteint du virus Ebola ?
C’était la panique à Grenoble. Dans l’après-midi de ce mercredi, un jeune homme s’est rapproché de la police municipale qui faisait la patrouille dans la rue. Cet inconnu disait être en provenance du Guinée. Et il serait arrivé clandestinement en France il y a trois jours aidé par un passeur. D’après les propos de Libération, "ne sachant où aller et n’ayant quasiment rien mangé ni bu depuis trois jours, il demandait de l’assistance". C’est à ce moment que les policiers commençaient à s’inquiéter. Et s’il était infecté par le virus Ebola ?
A 14h20, les policiers installent un périmètre de sécurité autour du jeune guinéen. Il est alors placé sur le trottoir et entouré d’un ruban en plastique zébré et bien sûr une interdiction de l’approcher. Le jeune garçon a dû attendre deux heures avant la prise en charge par le Samu vers 16 heures. Pour expliquer ce retard, le professeur Vincent Danel, directeur du Samu de l’Isère a déclaré qu’"il n’y avait pas d’urgence vitale lors de l’alerte. Ce type d’intervention nécessite un temps de préparation dû au protocole à mettre en œuvre "au cas où" avant de partir."
Après la consultation effectuée par le Samu, le jeune homme était fébrile, "toutefois inférieure au seuil fixé par l’Organisation mondiale de la santé pour diagnostiquer un patient atteint du virus Ebola". Néanmoins, sécurité oblige, il a été placé en isolement, au CHU Michallon de Grenoble - La Tronche pour être examiné. A 18 heures, les résultats sont sortis, le jeune ressortissant guinéen n’est pas contaminé par la fièvre Ebola. Revivons en images les détails de la scène.