Jugée pour trafic de Subutex devant la Cour suprême de Maurice, la Française Aurore Gros-Coissy devait donner sa version des faits ce vendredi mais pour des raisons administrative, elle n’a pas pu être entendue. La jeune femme devra donc attendre la reprise du procès, prévue jeudi 18 septembre.
Aurore Gros-Coissy devait livrer sa versions des faits ce vendredi mais en raison d’un problème administratif, elle n’a pas pu s’exprimer face à la Cour Suprême de Maurice. Par conséquent, le procès de cette Française jugée pour trafic de Subutex n’ait pas fini et reprendra jeudi prochain.
Accusée d’avoir importé illégalement plus de 1600 cachets de Subutex, Aurore Gros-Coissy a toujours clamé son inocence et elle plaide donc non-coupable.
Incarcérée à Maurice depuis 2011, cette jeune femme affirme avoir été piégée. Son avocat affirme qu’elle ne savait pas que les boîtes de biscuits qu’elle transportait dans un colis contenaient 1 680 cachets de Subutex. D’origine mauricienne, son ex petit ami avait insisté pour qu’elle vienne à Maurice découvrir sa terre natale.
Pour Aurore Gros-Coissy, la journée a été très longue et s’est achevée par une grande déception. La jeune espérait pouvoir livrer sa version des faits mais faute de temps, elle n’a pu être entendue et la séance a été levée par le juge Madhub à 15h30.
Aurore Gros-Coissy a pu échanger quelques mots avec son homme de loi mais la désillusion se lisait sur son visage à sa sortie du tribunal. La jeune femme doit maintenant patienter jusqu’à jeudi prochain pour livrer sa version des faits.
Dans cette affaire : l’ex-petit-ami d’Aurore, Kinsley Cornel, n’est pas inquiété mais la mère de ce dernier - Giantee Ramchum - est mise en cause car elle est accusée d’avoir réceptionné les comprimés de Subutex.
