Après huit années d’efforts acharnés, la réplique de la tour Eiffel réalisée par Richard Plaud avec des allumettes a été invalidée par le Guinness Book des records. Cet habitant de Charente-Maritime aurait utilisé des allumettes non conformes aux normes spécifiées dans le cahier des charges.
Richard Plaud, un résident de Charente-Maritime, a consacré huit années de sa vie à un projet artistique ambitieux : la construction d’une réplique de la tour Eiffel en allumettes. Il a investi 4 200 heures de travail et utilisé pas moins de 706 000 allumettes pour atteindre une hauteur de 7,19 m, qui a été certifiée par un géomètre-expert. Après avoir présenté son œuvre au public en début d’année, il a soumis sa demande de reconnaissance au Guinness Book des records.
D’après les médias, les juges britanniques ont rejeté le record et discrédité son travail. Richard Plaud a affirmé au micro de RTL qu’il lui est reproché d’avoir utilisé des allumettes sans tête rouge, bien qu’il les ait achetées directement à l’usine. Mais qu’elles soient rouges ou non, Richard a souligné que les caractéristiques et la matière étaient identiques, et que de toute façon, la tête rouge devait être retirée.
Le maquettiste de Charente-Maritime a affirmé avoir été pris de court par les directives du Guinness Book des records concernant l’utilisation spécifique des allumettes. Les instructions lui auraient été communiquées seulement à la dernière minute. "On m’a transmis les informations un mois avant l’assemblage final", a-t-il dit. Après avoir passé plus de 7 ans et demi sur son projet, il lui était impossible de tout recommencer. Il avait déjà investi énormément de temps et d’efforts dans cette réalisation.
Richard Plaud a décidé de contester cette décision du Guinness Book en faisant appel, mais les chances de succès semblent minces. Les juges ont également noté une autre raison de disqualification : la déformation excessive des allumettes.