La République Démocratique du Congo est sévèrement touchée par le virus de l’Ebola. Le bilan augmente de jour en jour et se fait plus lourd.
31 morts de plus s’inscrivent sur la longue liste des victimes d’Ebola en RDC. Quoique l’épidémie reste concentrée à la zone reculée du nord-ouest du pays, où elle s’est déclarée la première fois, elle n’en reste pas moins dangereuse, a indiqué aujourd’hui l’Organisation Mondiale de la Santé. Une grosse flambée des morts sachant qu’auparavant, on n’avait recensé que 13 morts.
"L’épidémie reste circonscrite à la zone de santé de Boende, à environ 800 km au nord-est de Kinshasa", a déclaré Eugène Kabambi, chargé de communication de l’Organisation mondiale de la Santé dans la République Démocratique du Congo, cité par le Figaro. Si l’épidémie semble être maîtrisée et évitée d’être répandue, il n’en reste pas moins qu’elle constitue une menace sérieuse.
L’ONU est d’ailleurs inquiète par rapport au manque de sécurité sur place. La minorité de la main d’œuvre, l’interruption du commerce frontalier ainsi que les pénuries sont toutes actuellement successives dans le pays à cause des épidémies qui touchent de part et d’autre la zone africaine. Il en est de même pour la décision de restriction des voyages en Afrique, cela lèse beaucoup l’économie depuis que le virus Ebola a été déclaré sur le territoire.
Les crises internes commencent, en effet, avec les nombreux rushs dans les achats et le manque de nourriture. Le gouvernement est en train de penser à une action efficace pour endiguer une bonne fois pour toutes la maladie et ainsi redonner un souffle économique à la RDC.