Les poches alimentaires incriminées dans la mort de 3 nourrissons à l’hôpital de Chambéry en décembre ont été analysées. Les premiers résultats mettent en cause une bactérie.
Alors qu’une information judiciaire a été ouverte contre X - pour "homicide et blessure involontaires, mise en danger délibérée de la vie d’autrui, et fabrication de médicaments sans respecter les bonnes pratiques" - suite au décès de 3 nourrissons à l’hôpital de Chambéry début décembre, trois laboratoires ont été chargés d’analyser le contenu des poches utilisées pour nourrir les bébés.
Six poches d’alimentation identiques à celles utilisées par l’hôpital ont été examinés. Les résultats des premières analyses révèlent la présence de bactéries. L’identification du germe reste à confirmer.
Ces premières analyses permettent de disculper l’hôpital et mettent en cause le laboratoire Marette, responsable de la production.
La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a demandé l’arrêt de la production. Le laboratoire Marette envisage un recours.
