Bastia a condamné le coup de tête de son attaquant brésilien Brandão à l’encontre du joueur du PSG, Thiago Motta, samedi dernier. Mais le club rappelle que certains n’ont pas cessé d’insulter et de provoquer leurs adversaires.
"Le Sporting se réserve toute possibilité d’action ultérieure dans ce dossier", a écrit le SC Bastia dans un communiqué relayé par la presse française, précisant : "déplorer le comportement tout aussi inacceptable de certains joueurs qui n’ont de cesse d’insulter et de provoquer leurs adversaires". Thiago Motta, pris pour cible par Brandão sur le chemin menant aux vestiaires, souffre d’une ‘fracture du nez non déplacée’, a indiqué le club de Nasser Al-Khelaifi.
Pour son malheureux geste, le brésilien risque jusqu’à deux ans de suspension si le joueur italien se voit prescrire une interruption temporaire de travail supérieure à 8 jours. Si l’ITT est inférieure à ce délai, c’est d’une année de suspension qu’il écopera.
"Les dirigeants, staff et joueurs n’ont en aucune façon à se substituer aux instances qui sont seules habilitées à prononcer des sanctions sportives", a poursuivi la formation bastiaise, demandant "à toutes les parties de faire preuve de retenue afin que ce dossier soit traité de la façon la plus juste et équitable qui soit".
Claude Makelele, coach de Bastia et ancien joueur et entraîneur adjoint du Paris Saint-Germain, avait indiqué pour sa part que si son joueur était bel et bien à l’origine de l’incident, ce serait "indigne d’un joueur pro", et des sanctions seraient prises à son encontre.
Des excuses furtives sur Facebook
C’est sur sa page Facebook officielle que Brandão a présenté ses excuses, avant d’effacer son message. Le brésilien a écrit : "Je demande pardon à mon collègue Thiago Motta et à mes co-équipiers pour ce geste. Je regrette mon attitude mais je peux compter sur la compréhension de ceux qui me connaissent", et de conclure : "Que Dieu vous bénisse".
Une affaire à suivre.