L’Agence de Santé Océan Indien (ARS OI) a réagi après la découverte de déchets hospitaliers dans les rues de M’tsamboro, à Mayotte, la semaine dernière.
L’ARS OI s’est fendue d’un communiqué afin de prendre à bras-le-corps les problèmes de déchets médicaux dans la commune de M’tsamboro. Outre les mesures déjà prises, l’agence a émis des recommandations aussi bien à l’endroit de la population qu’aux professionnels de santé.
C’est la Fédération mahoraise des associations environnementales qui a donné l’alerte en début de semaine suite à la découverte de ces déchets dangereux parmi les ordures inondant les rues mahoraises (cf. Linfo.re :
Des déchets hospitaliers dans les rues de Mayotte).
Dans un communiqué, l’ARS OI a tenu à rappeler les précautions à prendre et les attitudes à adopter face à la présence de tels déchets. « Des déchets d’activité de soins, dont des aiguilles, ont été découverts dans une rue de M’Tsamboro, vendredi 8 février 2013, dans des sacs poubelles déchirés (cf : Des déchets hospitaliers dans les rue de Mayotte). Ces objets peuvent constituer un danger, pour la population, notamment pour les enfants. C’est pourquoi l’Agence de Santé Océan Indien (ARS OI) souhaite rappeler quelques recommandations », écrit l’agence de santé.
Avant de poursuivre : « Les soins médicaux génèrent des déchets. Certains, sans risques, sont assimilés aux ordures ménagères. D’autres peuvent présenter des risques (coupures, infections par des agents pathogènes, …) pour les personnes en contact avec ces objets. C’est pourquoi un système de collecte de ces objets a été mis en place avec l’appui de la commune de M’Tsamboro et en lien avec le Centre hospitalier de Mayotte (CHM). »
L’ARS appelle à la prudence et informe le public sur la conduite à tenir : « Si vous constatez la présence d’un de ces objets, à votre domicile ou à l’extérieur : éviter de toucher ces objets et appeler la police municipale de M’Tsamboro, qui organisera son enlèvement avec le CHM ».
Dans le cas où une personne serait blessée par un de ces déchets, il faut « se rendre au dispensaire de M’Tsamboro ou consulter votre médecin traitant », rapporte Malango Actualité.
Pour conclure, « l’ARS OI rappelle à l’ensemble des professionnels de santé qu’il est de leur responsabilité individuelle de veiller à la collecte et au traitement de leurs déchets d’activité, dans le respect de la réglementation » en vigueur à Mayotte.