Le 96ème Congrès des Maires s’est ouvert dans un climat morose avec les "espoirs déçus" des élus de l’Outre-mer.
Lundi 18 novembre, le congrès des maires s’est ouvert à Paris avec la traditionnelle journée des élus d’Outre-mer à l’hôtel de Ville. Au total, pas moins de 800 membres des municipalités ultramarines ont participé à cette journée d’échanges sur les problématiques propres à l’Outre-mer.
Ce congrès est avant tout l’occasion pour les élus de faire entendre leurs revendications au plus prêt de l’Etat. Mais dans la conjoncture actuelle de restriction budgétaire, les maires ne parviennent pas à se faire entendre. Hier, les maires d’Outre-mer ont déploré "la réduction des dotations de l’Etat pour 2014 et 2015", certains parlant de "désespérance" ou d’"espoirs déçus" de leurs administrés.
Accueillis par la première adjointe au maire de la capitale - Anne Hidalgo - , les présidents des associations des maires de sept collectivités d’Outre-mer (Nouvelle-Calédonie, Polynésie française, Mayotte, La Réunion, Guyane, Guadeloupe, Martinique) ont exprimé leurs doléances à l’Hôtel de Ville pour la première journée des congrès annuel des maires, consacrée à l’outre-mer.
Présent lors de cette journée consacrée aux élus d’Outre-mer, Roland Robert a évoqué "des situations de grande détresse" à La Réunion, tout en insistant sur le taux de chômage qui s’élève à hauteur de 35%. Le président de l’Association des Maires de La Réunion - Roland Robert - a insisté sur le fait que ce taux de chômage est "le plus élevé de France".
Pour sa part, le président de l’Association des maires de France (AMF), Jacques Pélissard, a déclaré qu’il fallait "préserver la péréquation nationale, véritable outil de solidarité entre les territoires métropolitains et ultra-marins".