Dès son arrivée, Michel Sapin a été reçu à la mairie de St-Denis. Le ministre du Travail a insisté sur l’importance d’utiliser les crédits concernant les contrats aidés pour obtenir d’autres emplois.
Arrivé ce jeudi 14 novembre à la Réunion, le ministre du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social a foulé le sol réunionnais peu avant midi avant de prendre la direction de l’Hôtel de Ville de Saint-Denis pour participer à une table ronde portant sur le thème de "la mobilisation pour l’emploi et la formation professionnelle".
Objectifs affichés lors de cette première réunion de travail : "aider les jeunes les plus éloignés de l’emploi, former les demandeurs d’emploi peu qualifiés et aider les créateurs d’entreprises".
Le maire de Saint-Denis Gilbert Annette a rapidement interpellé le ministre du Travail en demandant 40 000 contrats aidés co-financés par le RSA. Tout en sachant que La Réunion dispose d’ores et déjà d’une enveloppe de 20 000 contrats aidés mais tous ne sont pas co-financés par le RSA.
En guise de réponse, Michel Sapin a martelé l’importance d’utiliser les crédits alloués pour La Réunion concernant les contrats aidés et les emplois d’avenir. En clair, le ministre a demandé aux collectivités de "mobiliser tous les outils existants avant de demander plus de contrats aidés".
A titre d’exemple : sur les 5000 emplois d’avenir crédités pour le département jusqu’au 31 décembre 2013, seuls 2500 emplois ont été mis en place au 14 novembre.
Même schéma concernant les contrats aidés : "sur 5367 contrats attribués à La Réunion, seuls 3716 ont été signés".
Une fois que tous les crédits auront été utilisés, Michel Sapin affirme qu’il est prêt à lancer un appel à projets et à mettre en place 5000 contrats aidés en plus et ce, "avec une aide plus importante de l’État (à hauteur de 95%)".