Annoncée lundi par le Préfet, l’expérimentation des drumlines se fera au large de St-Paul. Ce dispositif doit permettre la réduction du risque requin.
A l’issue de la réunion du Comité de réduction du risque requin, plusieurs solutions ont été avancées par les autorités préfectorales :
- la création d’un site web qui servira à informer les usagers (locaux et touristes) sur la menace requin ;
- la poursuite des prélèvements scientifiques pour mener à bien l’étude ciguatera ;
- le lancement d’une enquête sur le comportement des usagers de la mer.
L’expérimentation des drumlines en baie de Saint-Paul a aussi été annoncée. Ce dispositif qui est utilisé en Afrique du Sud et en Australie et qui a été particulièrement défendu par la députée-maire Huguette Bello sera testé durant plusieurs semaines.
Les autorités devront par la suite déterminer de sa mise en place aux abords des spots de surf de l’île.
Les drumlines sont des palangres ou lignes de pêche sur lesquelles sont fixées au moins un hameçon et un appât. La drumline est maintenue en surface avec une bouée et fixée par le biais d’un cordage et d’une ancre au fond de l’océan. Le système doit permettre de capturer plus facilement les squales.
Les scientifiques se montrent prudents. Ils attendent la phase de test pour voir l’effet réel des drumlines. Si l’effet répulsif du dispositif est démontré, la mise en place des drumlines pourrait être systématisée pour sécuriser plusieurs sites de baignade.
Du côté des pêcheurs, ces usagers de la mer se montrent sceptiques quant à l’intérêt des drumlines pour réduire le nombre d’attaques de requins.