Le drame survenu ce mardi dans les locaux du siège de l’Office national des forêts rappelle une autre fusillade. En 2005, à Saint-Denis, un employé des Brasseries de Bourbon avait ouvert le feu sur ses responsables hiérarchiques, blessant mortellement une personne.
Les événements tragiques qui se sont déroulés ce matin à l’ONF font remonter à la surface d’autres souvenirs douloureux. En 2005, un scénario similaire s’était joué à la salle Candin, à Saint-Denis.
Lors d’un arbre de Noël, Jean-Philippe Baptiste, ancien employé du groupe des Brasseries de Bourbon, remercié en 2001, avait ouvert le feu sur plusieurs membres de sa hiérarchie.
Bilan de cette fusillade : un mort et deux blessés. La nuit suivante, le tireur avait été abattu lors de son interpellation par les hommes du groupement d’intervention de la police nationale à Bois de Nèfles, dans les Hauts de Saint-Paul. C’est en ripostant que les forces de l’ordre ont tué Jean-Philippe Baptiste.
Le jour du drame, 300 employés des Brasseries de Bourbon s’étaient réunis pour un moment festif. Trois coups de feu ont été tirés. En entendant ces coups retentir, les personnes présentes ont d’abord cru à des bruits causés par les pétards avant de constater avec horreur ce qu’il s’était passé.
Le directeur général des Brasseries de Bourbon, le directeur financier et l’épouse d’un employé ont été touchés. Hospitalisé, le directeur financier succombera à ses blessures quelques jours après.