Jugé aux Assises pour des viols, violences et menaces de mort réitérées avec arme sur plusieurs mineures, William Gence a été condamné à une peine de 16 ans de réclusion criminelle. Il a décidé de faire appel.
Lors de sa plaidoirie, l’avocat de la défense a estimé que le procès de son client était "inéquitable" et "mal ficelé". Maître Jean-Claude Sainte-Claire voulait que la grand-mère de l’accusé - celle qui l’a élevé - témoigne à la barre. Le conseil a également demandé un supplément d’information, considérant que William Gence est "malade et qu’il doit avant tout être soigné.
Comme lors du premier procès devant la Cour d’Assises des mineurs, l’avocat du violeur présumé a évoqué ses troubles psychologiques et son attitude qui relève selon ses lui de "donjuanisme". Mais ses arguments n’ont pas convaincu les jurés.
Au terme de deux jours de procès, William Gence a été condamné à seize ans de réclusion criminelle. Une peine assortie de dix ans de suivi socio-judiciaire. Jugé pour des viols sur trois mineures et des violences et menaces de mort répétées sur deux autres jeunes filles, l’accusé a écopé d’une peine sévère.
Un soulagement pour les victimes du jeune homme, qui a toujours nié la gravité de ses actes et rejeté toute la responsabilité sur les parties civiles.
Cette condamnation s’ajoute à la peine de cinq ans de prison prononcée à l’encontre de William Gence en 2011.