Cette année, la police de l’Environnement promet de frapper fort contre les pollueurs, qui risquent une amende maximale pouvant aller jusqu’à Rs 50 000 ou 1 230 euros approximativement.
La police de l’Environnement sur l’île sœur prévient qu’elle ne se montrera pas tendre à l’égard des pollueurs. Désormais plus nombreux à la suite du renforcement de leurs effectifs, les policiers ‘verts’ vont redoubler de vigilance pour « sévir contre ceux qui ne respectent pas l’environnement ».
Selon Le Matinal, les agents de la police de l’Environnement ont reçu l’ordre de multiplier les descentes sur le terrain, dès le début de l’année. Ils doivent s’atteler, en premier lieu, à « effectuer des visites surprises nocturnes dans diverses localités du pays afin de sévir contre ceux qui profitent de la tombée de la nuit pour jeter des détritus sur des terrains vagues, dans des caniveaux et aux abords des routes », ou encore sur les plages.
Ainsi, toute personne prise en flagrant délit de pollution encourt de lourdes amendes allant de Rs 5 000 à Rs 50 000, soit approximativement de 123 à 1 230 euros. Lorsqu’il s’agit d’un camion entrain de déverser des ordures sur des décharges sauvages ou sur des terrains en friche, une amende se situant entre Rs 5 000 et Rs 15 000 (123 euros et 370 euros) est prévue au cours de sa première contravention. Mais en cas de récidive, l’amende peut monter jusqu’à Rs 25 000 (615 euros).
Pour sa part, le ministre de l’Environnement, Deva Virahsawmy, souhaite miser sur la sensibilisation afin de dissuader les pollueurs. « Nous avons à cet effet démarré une campagne de sensibilisation. Nous invitons les propriétaires des terrains vagues à clôturer leurs terrains afin de décourager les pollueurs à venir débarrasser leurs détritus sur ces terrains », déclare-t-il dans les colonnes du quotidien Le Matinal.
Dans le cas où le propriétaire du terrain ne vit pas à Maurice, la Police de l’Environnement est tenue d’informer les collectivités locales, qui se chargeront d’éventuels travaux de nettoyage.
La Police de l’Environnement promet de frapper fort contre les pollueurs principalement aux premières heures de la matinée et à la tombée de la nuit. Les mesures de répression ont été intensifiées après la mise en place cette année de 800 poubelles additionnelles en métal dans les villes et dans les villages, explique Le Matinal.
« On ne pourra pas venir dire qu’il n’y pas suffisamment de poubelles pour jeter des détritus ici et là », affirme le ministre de l’Environnement, Deva Virahsawmy, qui travaille en étroite collaboration avec son collègue du Tourisme, Michael Sik Yuen.
A l’occasion d’une campagne de sensibilisation, la Police de l’Environnement souhaite coopérer davantage avec la population locale afin de faciliter la traque des pollueurs. Force est de constater que de nombreuses personnes « ont peur de dénoncer » les fautifs, déplore Le Matinal.