Comme tous les autres territoires français, Mayotte et la Martinique sont également concernées par le plan Vigipirate.
Les principaux établissements publics mahorais devront ainsi bénéficier incessamment de mesures particulières en rapport avec les menaces terroristes.
Une présence accrue des militaires et des agents de la police seront donc observée dans tous les endroits stratégiques de l’île, notamment au niveau de la préfecture, Trésorerie, Iedom, Conseil Général et les autres services de l’Etat.
En ce qui concerne les établissements scolaires, les mesures de surveillance en rapport avec la délinquance sont maintenues, indique mayotte.orange.fr. Même chose pour les transports scolaires.
Une réunion devrait être organisée très prochainement à la préfecture pour mieux coordonner les responsabilités respectives des policiers et gendarmes du département.
A Martinique, c’est surtout au niveau de l’aéroport international d’Aimé Césaire que le dispositif est appliqué, et ce, depuis dimanche matin.
Selon le responsable de la sécurité aéroportuaire, le niveau d’alerte rouge « renforcé » signifie que tous les passagers désirant se rendre en Martinique devront s’attendre à des mesures d’inspection « filtrage » pouvant se traduire en palpations, voire en une fouille minutieuse de leur « bagage cabine ».
Les avis sont partagés au sein des Martiniquais concernant ce nouveau dispositif. Si certains estiment que cela ne devrait en aucun cas concerner leur territoire, d’autres le jugent cependant indispensable car « le danger peut être vraiment partout », a réagi un passager au micro de martinique.la1ere.fr.
Le plan Vigipirate se décline en quatre couleurs, rappelle le gouvernement sur son site risques.gouv.fr. Le Jaune signifie « accentuer la vigilance », l’Orange « prévenir une action terroriste », le Rouge « prévenir des attentats grave » et enfin l’Ecarlate qui est déclenché lorsque les menaces d’attentats majeurs sont bien réels.