Trois militantes kurdes ont été tuées d’une balle dans la tête la nuit dernière dans un institut de la communauté kurde à Paris.
Les trois femmes kurdes ont reçu chacune une balle dans la tête, selon Le Figaro. Elles ont été visées alors qu’elles se trouvaient dans les locaux d’un institut de la communauté kurde dans le 10e arrondissement, à Paris.
Selon Leon Edart, le responsable du centre et également responsable de la fédération des associations kurdes, l’une des victimes du nom de Fidan Dogan, 32 ans, était permanente du centre d’information, tandis que les deux autres femmes étaient des visiteuses, connues pour être des activistes kurdes.
D’après Leon Edart, les trois militantes étaient seules dans les locaux du centre d’information mercredi 9 janvier à la mi-journée. En fin d’après-midi, un membre de la communauté a tenté de les joindre au téléphone mais en vain. C’est seulement la nuit que s’est déroulée la découverte des corps.
Les trois victimes ont été découvertes mortes peu avant 2 heures du matin dans le centre d’information du Kurdistan, situé au 106 rue Lafayette dans le 10e arrondissement à Paris. "La scène peut laisser penser qu’il s’agit d’une exécution, mais l’enquête devra éclaircir les circonstances exactes de ce drame", commente Leon Edart.
L’enquête a été confiée à la brigade criminelle de la police judiciaire parisienne de la capitale. Suite à ce drame, environ 100 à 200 personnes issues de la communauté kurde se sont rassemblées devant le centre d’information.
Le ministre de l’Intérieur a vivement réagi à ces "assassinats" qualifiés d’"insupportables". Manuel Valls a déclaré sur France Info qu’il allait se rendre sur place.