Un ex-ministre mauricien serait impliqué dans une affaire de trafic de bois de rose à Madagascar suite à des échanges téléphoniques suspects qu’il aurait eu avec des trafiquants de la Grande île.
Les investigations menées par « Custom Forensic Investigators » (experts étrangers engagés par les autorités mauriciennes) ont abouti à la confirmation de l’implication d’un ex-ministre de l’île Maurice dans le vaste réseau de trafic de bois de rose à Madagascar. Celui-ci aurait eu des conversations téléphoniques avec des contacts à Madagascar qui figurent parmi les suspects impliqués dans cette affaire. Les enquêteurs ont déjà dressé une liste et le journal "Le Matinal" précise que les premiers interrogatoires auront lieu d’ici peu.
C’est depuis la saisie d’une importante cargaison de bois de rose à Port-Louis que les « Custom Forensic Investigators » (experts étrangers) se sont penchés sur l’affaire. Ils ont élargi leur terrain d’enquête sur Madagascar, la Chine et Hong Kong et ont ainsi mis en lumière de nombreuses informations. Entre autres, l’existence de faux permis d’exportation qui permettraient de faciliter l’acheminement des cargaisons vers l’Asie, en sachant que les cargaisons dee bois de rose à destination de la Chine doivent obligatoirement transiter par l’île Maurice.
Le trafic de bois de rose a pris de l’ampleur à Madagascar. Des rapports d’ONG militant contre le trafic illégal de bois affirment que les essences exploitées sont passés de 66 000 m³ en 2005 à 600 000 m³ en 2012.
D’autre part, une autre entité d’enquête mandatée par les autorités locales se penche sur un éventuel délit de blanchiment d’argent.