« Désabusé et désemparé » après avoir décroché la médaille d’argent aux Mondiaux d’athlétisme de Moscou, le perchiste Français préfère désormais se projeter vers l’avenir avec beaucoup d’optimisme.
Pour la presse Française, Renaud Lavillenie a accepté de faire part de ses réactions après avoir décroché l’argent de la désillusion.
Quant à savoir si le perchiste Tricolore est aussi déçu cette année qu’en 2011 à Daegu, où il n’a pu récolter que le bronze, le principal intéressé avoue : « Non, ça n’a rien à voir. En 2011, je ne pouvais m’en prendre qu’à moi-même. Ce soir c’était vraiment dur », et de préciser : « En 2011, j’avais commis des erreurs. Pas ici ».
« Je ne veux pas chercher d’excuse mais je me sens désabusé et désemparé », explique l’athlète de 26 ans.« On avait 42 mètres pour s’élancer, contre 53 je crois par exemple à Londres. Je devais débuter ma course dans le couloir 3, avec des traits, des fils sur le sol »,explique-t-il, en analysant : « On aurait pu aussi nous mettre une barrière de steeple ! Je ne trouve pas ça normal dans un stade de ce type là. Ce n’est pas mon habitude de faire des erreurs de marques », avant de déplorer : « (…) J’ai tenté de forcer le destin, mais ça n’a pas voulu ».
Renaud Lavillenie assure enfin qu’il n’est pas en colère contre lui-même, et que ce n’était pas non plus une mauvaise soirée. « Je suis vice-champion du monde, c’est ma première médaille d’argent au niveau international », reconnait le sportif, tout en restant optimiste pour ce qui est de la suite de sa carrière :« Je ne désespère pas, j’ai encore le temps ». Pour lui : « Il ne faut pas chercher de chat noir ». « Je prendrai ma revanche lors des prochains rendez-vous, jusqu’à ce que je l’ai ».