L’ex-ministre de l’Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet s’est félicitée de la création du nouveau parc naturel marin des Glorieuses, un projet prévu dans le cadre du Grenelle de la Mer.
Situé dans les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF), le parc naturel marin des Glorieuses est le quatrième parc marin français et deuxième de l’Océan Indien. Avec le parc naturel marin de Mayotte situé à quelques encablures plus loin, il forme la plus grande aire marine protégée de la France qui s’étend sur plus de 110 000 km2.
Le parc naturel des Glorieuses a comme particularité d’abriter un récif précieux de 17 km de long et d’une superficie de 165 km². Le site sert de refuge ou habitat pour de nombreuses espèces menacées telles les tortues marines, des mammifères marins, des requins et raies, ainsi que des oiseaux marins.
La création de cette réserve marine prévue dans un engagement du Grenelle de la Mer a pour objectif de mieux protéger ces îles lointaines de l’Océan indien.
"Situé dans un archipel quasi indemne, cet espace emblématique par la richesse de sa biodiversité marine constitue une référence sur le plan mondial et une extraordinaire plate-forme pour la recherche scientifique", se réjouit l’ex-ministre chargé de l’Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet.
Plus précisément, le parc naturel marin des Glorieuses est situé à l’entrée du canal du Mozambique. Il couvre une zone de plus de 43 000 km² et s’étend jusqu’à la limite de la zone économique exclusive dans l’Océan Indien.
Sur le plan technique, les deux parcs naturels marins de Mayotte et des Glorieuses seront gérés avec des moyens communs, cependant, compte tenu des particularités administratives de ces deux sites, ils seront placés sous l’autorité des conseils de gestion distincts.
Le conseil de gestion du parc naturel marin sera composé de 20 membres, dont des représentants de l’État, des organisations professionnelles comme des pêcheurs, des associations de protection de l’environnement ainsi que des experts en environnement marin. Le conseil sera chargé d’élaborer le plan de gestion du parc en tenant en compte des quatre orientations de gestion prévues dans le décret officiel y afférent, à savoir :
• Protéger le patrimoine naturel, particulièrement les tortues, les récifs coralliens et les mammifères marins, notamment par une surveillance maritime adaptée aux enjeux et par la sensibilisation des acteurs et des usagers,
• Faire des eaux des Glorieuses un espace d’excellence en matière de pêche durable,
• Faire de cet espace un lieu privilégié d’observation scientifique de la biodiversité marine du canal du Mozambique pouvant intégrer des observatoires pour contribuer à l’amélioration des connaissances,
• Encadrer les pratiques touristiques et accompagner le développement d’un éco-tourisme respectant le caractère préservé de cet espace.
" Le parc naturel marin des Glorieuses est le premier des 3 parcs marins prévus en 2012. Le parc marin des estuaires picards et de la mer d’opale et le parc marin des pertuis charentais et girondin devraient compléter d’ici le mois de mai un processus engagé suite au Grenelle de la Mer ", précise le site spécialisé enviro2b.com.
Source : Enviro2b.com