Le verdict est tombé. Jugé pour avoir tué son ex-conjointe d’une balle dans la tête en mars 2009, dans le quartier de la Rivière Saint-Louis, Cyril Payet a écopé ce vendredi d’une peine de 30 ans de réclusion criminelle, assortie d’une peine de 20 ans de sûreté et de dix ans de suivi socio-judiciaire. Les réquisitions de l’avocat général ont été suivies.
Fin du procès de Cyril Payet. Le Tamponnais de 47 ans comparaissait depuis hier pour le meurtre avec préméditation de son ancienne concubine Florence Dijoux. En mars 2009, l’homme qui souffrait d’une jalousie maladive, s’est introduit par effraction au domicile de son ex-compagne, muni d’une arme. Au petit matin, Cyril Payet a abattu Florence Dijoux d’une balle dans la tête, pour la punir d’avoir voulu le quitter (cf Linfo.re : Cyril Payet jugé pour l’assassinat de son ex-compagne).
Après deux journées d’audience très éprouvantes pour les proches de la victime, le jury de la Cour d’Assises a rendu son jugement dans ce nouveau dossier de violences conjugales. La Justice a condamné Cyril Payet à une peine de 30 ans de réclusion criminelle, assortie d’une peine de 20 ans de sûreté et d’une obligation de soins pendant dix ans.
Quelques heures plus tôt, l’avocat général avait requis à l’encontre de l’accusé une peine de 30 ans de prison, assortie d’une peine de 20 ans de sûreté et d’un suivi socio-judiciaire de 20 ans. Ces réquisitions ont été suivies. Cyril Payet qui a reconnu avoir tiré sur Florence Dijoux niait pourtant l’intention de tuer. Les différentes versions livrées par le Tamponnais n’ont pas convaincu les jurés qui ont prononcé une lourde peine à son encontre (cf Linfo.re : Assises : la personnalité de Cyril Payet passée au crible).
A l’issue de l’audience, les proches de la victime ont exprimé leur satisfaction. Meurtris par la disparition tragique de Florence Dijoux, familles et amis sont aujourd’hui contents que Cyril Payet retourne en prison. Pour autant, ils se disent dans l’impossibilité d’entamer leur deuil étant donné que Cyril Payet continue de nier la préméditation. Reconnu coupable d’assassinat, l’homme a annoncé qu’il comptait faire appel de cette décision de justice.