Après avoir passé toute la nuit sur le terrain, les transporteurs sont de nouveau passés à l’action avant le lever du soleil. Tous les points stratégiques du réseau routier sont contrôlés par les professionnels de la route fermement décidés à obtenir une baisse de 25 centimes d’euros par litre de carburant pour tous les Réunionnais.
Les barrages filtrants dressés aux quatre coins de l’île mettent aujourd’hui encore les nerfs des usagers de la route à rude épreuve. A Sainte Marie, la situation est toujours sous tension au niveau du rond-point de Gillot : le barrage filtrant a provoqué plusieurs kilomètres d’embouteillages tôt ce matin mais la situation s’est améliorée au fil des heures. Sur place, les transporteurs sont prêts à durcir le mouvement mais le président de l’Intersyndicale des Professionnels de la Route (IPR) - Hugues Atchy - était sur le terrain aux alentours de 8h30 afin de calmer les esprits.
Dans l’Est de l’île, la situation est plus que tendue au Col de Bellevue où le barrage bloque littéralement la circulation. Les agriculteurs qui manifestent sur place sont fermement décidés à se faire entendre mais les automobilistes pris au piège au coeur des embouteillages sont à bout de nerfs.
Dans l’Ouest, les barrages filtrants mis en place sur la quatre voies (RN1) - dans les deux sens - au niveau de Cambaie sont toujours actifs et certains automobilistes ont mis plus de deux heures pour parcourir à peine deux kilomètres.
Enfin, les bouchons sont gratinés dans le Sud de l’île. Les multiples barrages filtrants - à Pierrefonds, Saint Louis (...) - provoquent d’interminables embouteillages. Pare-choc contre pare-choc, les automobilistes sont parfois pris au piège pendant de longues avant de rejoindre leur destination.