Le réunion entre la préfecture et les associations d’emplois verts dénonçant la suppression de plusieurs centaines de contrats aidés, a été décalée à mercredi prochain.
Jeudi dernier, les personnes en contrats aidés dans les emplois verts qui se retrouvent sans travail suite à une non-reconduction de leurs contrats, ont manifesté devant la préfecture. Près de 300 personnes ont exprimé leur colère face à la suppression des contrats aidés au sein des municipalités.
Les associations représentant ces travailleurs pointent du doigt la précarité de ces emplois, supprimés ou créés au gré des budgets. Ces emplois verts sont passés de 1800 à 900 pour ce mois d’août. A l’issue de cette action coup de poing, une délégation a été reçue par les représentants de la préfecture. Néanmoins, cette réunion n’a abouti à aucune "avancée significative", selon Richard Payet, l’un des porte-parole du collectif des salariés des Associations Emplois Verts de la Réunion.
Une réunion avait été initialement programmée à demain à la préfecture. Finalement, principalement en raison de l’assemblée plénière de la Région organisée mardi, cette réunion déterminante a été décalée à mercredi prochain, 10 heures à la préfecture.
Concernant les revendications, la position des protestataires n’a pas changé. "Nous réclamons toujours la reconduction de l’ensemble des contrats aidés", précise Richard Payet. S’ils n’obtiennent pas satisfaction, les emplois verts sont prêts à passer à l’action et prévoient des actions choc, notamment le blocage des routes. La table ronde de mercredi s’avère plus que jamais déterminante pour la suite du mouvement.
Pour rappel, en raison de la diminution de contrats aidés affectés aux écoles pour le premier semestre, la rentrée scolaire ne s’est pas déroulée comme prévu ce matin dans 22 communes réunionnaises sur 24. Les maires ne veulent pas prendre la responsabilité d’accueillir les enfants dans des conditions "d’hygiène et de sécurité" qu’ils jugent insuffisantes.