Un homme suspecté d’être impliqué dans le meurtre de Christian Haemers a été placé en garde à vue hier. Le 23 janvier 2011, le légionnaire de 51 ans avait été tué à coups de casque au Chaudron.
Plus d’un an après la découverte du corps inanimé de Christian Haemers, un légionnaire métropolitain âgé de 51 ans, l’enquête a franchi un pas important. Hier, un homme de 39 a été interpellé et placé en garde à vue, suspecté d’être impliqué dans ce meurtre d’une rare sauvagerie. Les policiers agissant sur commission rogatoire vont tenter de démêler le vrai du faux dans les différentes déclarations de ce suspect, qui aurait menti à plusieurs reprises.
Les faits remontent à la nuit du 22 au 23 janvier 2011. Christian Haemers, quinquagénaire, fait la fête à une soirée organisée dans le quartier du Chaudron à Saint-Denis. Mais cette nuit va tourner au drame pour le légionnaire, qui est retrouvé gisant dans une mare de sang sur le parking de l’école Herbinière-Lebert, rue Joseph Bédier (cf linfo.re : Découverte macabre suspecte au Chaudron). Malgré les efforts des secours pour le réanimer, le légionnaire succombe à ses graves blessures. L’autopsie a révélé que le quinquagénaire avait été frappé à mort avec un casque de moto.
A ses côtés, les forces de l’ordre retrouvent un homme inanimé qui sera interrogé par les enquêteurs, avant d’être relâché. Dernière personne à avoir vu Christian Haemers vivant, il est entendu à plusieurs reprises au cours des investigations. Le parquet de Saint-Denis a ouvert une information judiciaire en septembre 2011 pour faire la lumière sur ce meurtre.
Lors des interrogatoires, l’homme de 39 ans se serait contredit, donnant certaines indications très précises et d’autres beaucoup plus ambiguës. Des contradictions qui ont poussé les enquêteurs à l’interpeller et le placer de nouveau en garde à vue hier. Selon le Journal de l’Ile, l’attitude et les déclarations du suspect avaient également étonné la soeur de la victime Liliane Haemers, déterminée à découvrir la vérité sur le meurtre de son frère (cf linfo.re : "Ceux qui ont tué mon frère doivent être punis").
Source : le Journal de l’Ile