Après avoir demandé à l’Assemblée nationale la mise en place d’un "plan local d’urgence" contre le risque requins, Thierry Robert estime que les autorités locales n’ont pas pris la mesure de la gravité de la situation.
Le député maire de Saint-Leu se dit en colère. De retour de Paris où il a interpellé le ministre des Outre-mer sur le risque requins, Thierry Robert accuse clairement les autorités locales de ne pas avoir mis en oeuvre les mesures d’urgence pour limiter les attaques, selon le Journal de l’île dans son édition d’aujourd’hui. Ainsi, il affirme attendre depuis 6 mois les autorisations pour mettre en place le dispositif contre le risque requins sur sa commune.
Ce plan prévoit l’acquisition d’un sondeur, d’un zodiac, d’un jet-ski mais aussi d’appareils envoyant des ondes, dits "sharks-shields", selon les informations du JIR. Ce dispositif prévoit également l’embauche de surveillants supplémentaires et d’une nouvelle signalétique.
Lors du conseil municipal d’hier soir, Pour Thierry Robert était ulcéré face au comportement des élus locaux, selon nos confrères du Journal de l’île. Il affirme que le périmètre de la Réserve Marine doit être révisé et dit ne pas accepter l’argument comme quoi peu de personnes sont concernées.
Le premier magistrat de Saint-Leu pourrait même décider d’engager une action en justice à l’encontre du préfet ou des élus de Saint-Paul et Trois Bassins où sont survenues les attaques. Il compte publier un courrier lundi prochain concernant le risque requins.
Pour rappel, une nouvelle attaque de requin est survenue lundi dernier sur le spot de Trois Bassins, causant la mort du jeune Alexandre Rassiga.