Les proches de la petite Anaïs tuée par son père dimanche dernier sont terrassés de douleur, après la terrible tragédie familiale qui les a touché. Ses tantes ont accepté de se confier à Antenne Réunion.
Un visage d’ange qui restera à jamais gravé dans les mémoires des tantes d’Anaïs. Dimanche dernier, Frédéric Pontiac, a tué sa petite fille de 4 ans avant de mettre fin à ses jours en se tailladant les veines puis en se pendant. Deux jours après le drame, l’émotion est encore vive. Les souvenirs et les mots de la fillette de 4 ans refont surface.
"C’était une petite fille souriante qui avait du répondant, elle disait à sa mère je suis ta princesse", se souvient une de ses tantes, des sanglots dans la voix.
Il y a quelques jours, la petite princesse a été victime d’un coup de folie meurtrier de son père. Frédéric Pontiac a mis fin à sa vie avant de se donner de la mort à son domicile de la Montagne. Séparé de sa compagne depuis 1 an, l’homme d’une quarantaine d’années avait la garde de sa petite fille tous les quinze jours, ainsi que celles de ses 2 autres enfants. Tout se passait bien, jusqu’à vendredi dernier où il décide de récupérer la petite fille directement à l’école.
"Ce n’était pas son week-end de garde et il a voulu seulement récupérer Anaïs, il a demandé à Isabelle la petite robe d’Anaïs qu’il avait acheté pour un mariage, il a dit que c’était pour un anniversaire", raconte la tante de la fillette. Pour les tantes d’Anaïs, Frédéric Pontiac n’aurait pas supporté que son ex-compagne emménage dans un nouvel appartement et fréquente un autre homme. Les deux parentes d’Anaïs sont convaincues qu’il avait prémédité son terrible geste.
L’autopsie pratiquée aujourd’hui sur les corps d’Anaïs et de son père a permis de déterminer la cause exacte de la mort de la fillette. Celle-ci a été étouffée et est morte par asphyxie. Si ces éléments scientifiques, ainsi que la lettre laissée par Frédéric Pontiac sont précieux pour la conduite de l’enquête, de nombreuses zones d’ombre persistent dans cette affaire.