Il s’appelle Jean-Marie Loret, un homme ressemblant étrangement au dictateur allemand. Avant de mourir, sa mère lui aurait confié la véritable identité de son père… Adolf Hitler. Après plusieurs expertises, tout semble confirmer cette thèse. D’ailleurs, dans son édition du vendredi, Le Point rappelle l’essentiel des témoignages que ce « fils caché d’Hitler » avait publié dans un ouvrage.
Adolf Hitler aurait eu une aventure de quelques semaines avec Charlotte Lobjoie, une Française d’à peine 16 ans. C’était en juin 1917, il combattait alors en tant que caporal les troupes françaises près de Seboncourt en Picardie. Un an plus tard, un petit garçon répondant au nom de Jean-Marie Loret voit le jour et toutes les recherches faites sur lui confirment son ascendance avec le Führer. C’est lui-même qui, en 1981, décide de publier un livre dans lequel il révèle son ascendance. Un ouvrage passé totalement inaperçu aux yeux des lecteurs.
La rencontre entre Hitler et Charlotte a eu lieu à Fournes-en-Weppe, une petite ville située à l’ouest de Lille. Hitler, alors en congé, est abordé par la jeune femme. De là est née une relation qui va durer quelques semaines.
« Lorsque ton père était là - très rarement -, il aimait m’emmener dans des promenades à la campagne », raconte la mère à son enfant qui aurait été conçu un soir de juin 1917, après qu’Hitler soit revenu d’une soirée arrosée avec un ami.
Quelques années après la naissance de Loret, Charlotte Lobjoie abandonne son fils en le confiant à un couple plus fortuné chez qui l’une de ses sœurs travaille. De son côté, Hitler réfute son existence mais quelques années plus tard, le couple adoptif prend étrangement possession d’un immeuble à Francfort, sans l’avoir payé.
Le choc est terrible pour Loret quand au début des années cinquante, sa mère naturelle lui livre la véritable identité de son père. « Afin de ne pas tomber dans l’anxiété, je travaillais sans relâche, ne prenant jamais de vacances, jamais de distraction : 20 ans sans rentrer dans une salle de cinéma », a-t-il raconté dans son ouvrage.
Durant toute cette période, il fait réaliser une expertise en méthode d’identification par la physionomie comparative, une autre de l’Institut d’anthropologie et de génétique de l’université de Heidelberg pour démontrer que père et fils ont le même groupe sanguin. Une étude comparative entre les écritures d’Adolf Hitler et les siennes a été également effectuée et toutes les recherches ont abouti à la même conclusion : son ascendance est confirmée.
D’autres évènements viennent corroborer les faits. Pendant l’Occupation, des hommes de l’armée allemande venaient apporter régulièrement de l’argent à Charlotte. Et dans son grenier, Loret a repéré des tableaux peints par Hitler « tandis qu’en Allemagne, on mettra la main sur un portrait qui ressemblait trait pour trait à celui de sa mère », précise le quotidien.
Ce fils caché a voulu un temps officialiser cette ascendance mais y a finalement renoncé après s’être entretenu avec ses enfants et son avocat.