Un institut de beauté de Toulouse cachait en réalité des prestations à caractère sexuel. Le responsable du salon a été condamné pour proxénétisme aggravé.
Un sexagénaire de Toulouse a été dénoncé par un appel anonyme auprès de la brigade des mœurs de la sûreté départementale et a été placé en garde à vue. Cet homme, connu sous le nom d’Alain, tarifait des prestations à caractère sexuel pratiquées par trois de ses employées.
Cet homme âgé de 62 ans s’est présenté librement, hier, devant le tribunal correctionnel. Il avoue avoir recruté des jeunes filles, des esthéticiennes diplômées auxquelles il proposait un petit plus au sein de leur activité « classique » : la pratique du roulé palpé des testicules sur les clients. Un massage sexuel tarifé à 120 euros s’il est exécuté à quatre mains (avec deux filles), ou 80 euros s’il est pratiqué à deux mains. Sur ces prestations coquines, la somme de 20 euros était restituée à la « masseuse ».
Le sexagénaire s’est exprimé pour sa défense : « Surendetté, j’ai voulu donner un second souffle à mon institut de beauté. J’ai regretté ces propositions indécentes faites à des jeunes filles qui avaient répondu à des annonces pour un vrai travail d’esthéticienne. Je ne pensais pas que la palpation des testicules pouvait entrer dans le cadre du proxénétisme ».
A l’issue du procès, le parquet a décidé de condamner le responsable de l’institut esthétique à 12 mois de prison plus six mois d’une révocation d’un sursis, et à verser 1500 euros de dommages et intérêts aux parties civiles. La défense a décidé de faire appel.
Source : La Dépêche