Cinq collégiens, âgés entre 14 et 16 ans, sont soupçonnés d’avoir violé une collégienne de 13 ans à deux reprises. Deux jeunes filles sont aussi mises en cause dans cette affaire, suspectées d’avoir attiré la victime présumée dans un traquenard.
L’information a été révélée par Le Parisien aujourd’hui, 7 collégiens ont été traduits en Justice pour "viols en réunion" et complicité de viols en réunion" sur une jeune fille de 13 ans. C’est le parquet de Bobigny qui est en charge du dossier.
7 jeunes adolescents âgés entre 14 et 16 ans sont mis en cause dans ce dossier. Cinq collégiens sont soupçonnés d’avoir violé une jeune fille de 13 ans, fréquentant le même établissement scolaire, le collège Garcia-Lorca en Seine-Saint-Denis.
Deux autres jeunes filles sont quant à elles suspectées d’avoir manipulé et entraîné leur camarade dans un piège. "Les deux filles, de soi-disant copines de la victime, ont joué les rabatteuses, explique une source proche de l’enquête. Ce sont elles qui ont manipulé l’adolescente et l’ont entraînée sur les lieux du crime", rapporte Le Parisien.
La victime était inscrite au collège depuis quelques mois. Elle est décrite comme une jeune fille "intelligente, mais fragile". Selon les informations du Parisien, l’adolescente aurait été violée une première fois le 30 avril par cinq garçons dans un immeuble voisin du collège. Elle aurait été une nouvelle fois victime de viol le 31 mai par trois garçons.
Ces scènes ont été filmées et c’est grâce à une rumeur qui circulait sur une vidéo de tournante qui les enseignants ont découvert la situation. Ils ont fait un signalement au commissariat de Saint-Denis début juin. Au terme d’une enquête "minutieuse et difficile", les enquêteurs ont pu identifier les auteurs et complices présumés.
Les mineurs ont été interpellés mardi dernier et entendus par les enquêteurs. Ils ont "partiellement reconnu les faits" explique Le Parisien en ajoutant qu’ils ont exprimé aucun remords, à l’exception d’un d’entre eux.
Cette affaire a ébranlé l’établissement scolaire où "un accompagnement éducatif et pédagogique devrait être mis en place dans les jours à venir auprès des élèves". La famille de la victime quant à elle craint des représailles pour avoir brisé "la loi du silence" et elle veut désormais quitter le quartier.