Le ministre du Redressement productif a assuré hier que "le nucléaire est une filière d’avenir" tout en reconnaissant qu’il fallait qu’il soit "rééquilibré".
Interrogé dimanche 26 août sur BFM TV, Arnaud Montebourg n’a pas hésité à vanter l’avenir du nucléaire. "Avec une augmentation continue de la consommation des ménages et industrielle, même en maintenant notre parc de centrales actuel", la question est de savoir "si nous allons continuer à investir", a-t-il affirmé. Avant de poursuivre : "Pour ma part, je considère que le nucléaire est une filière d’avenir".
Le ministre affirme qu’il ’"il ne s’agit pas d’abandonner le nucléaire", mais qu’il faut le "rééquilibrer".
Les Verts ont réagi dans la foulée. Hier soir, Europe-Ecologie-Les Verts a fait part de son étonnement après les déclarations du ministre du Redressement productif . "Nous réagissons en n’attachant pas plus d’importance que cela" aux propos d’Arnaud Montebourg "que nous connaissions déjà comme étant pro-nucléaire", a déclaré à Jean-Philippe Magnen, porte-parole d’EELV.
Interrogé sur BFM TV à propos des promesses du candidat François Hollande de réduire le nucléaire en France, Arnaud Montebourg a répondu que "la réduction (du nucléaire) se conjugue dans une équation à deux chiffres : la quantité de ce que l’on consomme chaque année, qui augmente, et l’offre". "Nous avons besoin d’énergie et pas trop chère", a-t-il dit, et "la France a un atout extraordinaire entre ses mains (avec ses centrales nucléaires, ndlr) qui lui a permis de bâtir son industrie".
Selon Arnaud Montebourg, le nucléaire est "une filière industrielle que nous devons développer".
Le gouvernement devrait lancer à la rentrée un grand débat sur la "transition énergétique", dans laquelle pourrait s’inscrire la réduction de la part du nucléaire dans le système électrique.
Sources : BFM TV, 20minutes, Le Figaro, Le Point
