La nouvelle aérogare de Pamandzi, à Mayotte, devrait être baptisée du nom de l’ancien sénateur Marcel Henry. Cette proposition du Conseil Général attend encore la validation de l’Etat et de la SNC Lavalin.
Le Conseil général de
Mayotte s’est prononcé sur le nom de baptême de la nouvelle
aérogare de Pamandzi dont l’inauguration est prévue fin mars. Le nom de l’ancien sénateur Marcel Henry a été retenu, comme le rapporte le site d’actualité Mayotte Orange.
C’est le neveu de cette figure historique de la départementalisation de l’île, le conseiller général de Mamoudzou 3 -Jacques Martial Henry- ainsi que le conseiller général de Koungou, Ahamadi Saïd qui ont présenté cette motion votée au conseil municipal de Pamandzi le 31 décembre dernier, précise le quotidien mahorais.
"Par cette motion, que soit prise en considération le vœu du conseil général en sollicitant à l’État la dénomination de l’aéroport de Pamandzi, ‘l’aéroport international Marcel Henry’", a-t-on lu en ouverture des travaux.
Pour les deux élus locaux, le nouvel équipement se doit normalement de porter le nom d’une personnalité "qui a œuvré pour le rattachement de Mayotte à la France".
Marcel Henry est en effet l’un des principaux artisans du combat pour "Mayotte française". Né en 1926, ce membre du groupe de l’Union centriste a été élu sénateur en 1977. Il remplira par la suite deux autres mandats de 1986 à 2004.
Le président du Conseil général de Mayotte s’est prononcé en faveur de cette proposition parmi tant d’autres car le nom de la militante Zakia Madi avait aussi circulé. Cette dernière aurait été tuée en octobre 1969 sur la jetée de Mamoudzou alors qu’elle militait aux côtés d’autres manifestants pro-français du Mouvement populaire mahorais (MPM), rappelle le site info-mayotte976.skyrock.com.
Mais finalement, ce sera le nom de l’ancien sénateur qui sera retenu. Les services de l’Etat et la société SNC-Lavalin qui a repris la gestion de l’aéroport de Mayotte depuis avril 2011 doivent se prononcer sur cette décision du Conseil Général. A en croire le site Journal de Mayotte, le concessionnaire des lieux aurait aussi d’autres noms de baptême à proposer. Affaire à suivre donc.