Le nombre de cancers augmente à La Réunion. Le dépistage reste le moyen le plus efficace pour prévenir et lutter contre la maladie. Une démarche qui n’est pas encore devenue un réflexe.
La peur du diagnostic freine bien trop souvent les malades à recourir au dépistage. A La Réunion, la population est plutôt bien informée. Les instances de santé veillent au grain et relancent notamment les Réunionnaises pour les frottis et les mammographies.
Une femme de plus de 50 ans sur deux s’est fait dépistée pour le cancer du sein entre 2012 et 2013. Entre 50 et 74 ans, le cancer du côlon représente 23% des dépistages contre 35% en métropole.
Le dépistage est primordial. Détectés à temps, les cancers - comme celui de la prostate chez l’homme ou du sein, chez la femme - se soignent très bien.
Les cancers sont la deuxième cause de mortalité à La Réunion, après les maladies cardio-vasculaires. En France, il s’agit de la première cause de décès avec près de 150 000 morts par an. Parmi les causes de décès, les cancers les plus fréquents sont ceux du larynx, de la trachée, des bronches et du poumon chez les hommes. Du côté des femmes, c’est le cancer du sein qui fait le plus de victimes.
Dévoilé hier par François Hollande, le plan cancer s’étalant sur 2014-2019 vise à améliorer le dépistage, plus particulièrement celui du col de l’utérus. Autre grand axe : la prévention, notamment en matière de lutte contre les tabac. 1,5 milliard d’euros seront dédiés à ce programme.