Un premier cas de chikungunya a été signalé à Maurice, alors que les autorités locales ont récemment mis en garde la population contre les risques de réapparition de cette maladie véhiculée par les moustiques.
Ce que les autorités mauriciennes redoutaient est arrivé. Le chik a fait son retour sur l’île sœur. Mais le ministère de la
Santé se veut rassurant affirmant qu’il n’y a aucune épidémie jusqu’à présent, souligne l’Express de Maurice qui relaie l’information.
Ce premier cas de chikungunya a été confirmé mercredi 18 janvier sur un homme d’une soixantaine d’années, résidant dans la région d’Ebène. Il présentait les symptômes du chik et les prélèvements sanguins analysés par le laboratoire de l’hôpital Victoria, à Candos, ont permis de savoir qu’il a bel et bien été infecté par cette maladie transmise par le moustique Aedes albopictus. Le patient a été admis à la clinique Apollo Bramwell, avant de pouvoir rentrer chez lui dans l’après-midi.
Les autorités mauriciennes assurent qu’il s’agit, pour l’instant, d’un cas isolé. « Nous n’avons identifié aucun autre cas jusqu’à présent. Mais nous appelons à la vigilance du public en cette période pour contrecarrer la prolifération des moustiques porteurs de la maladie », affirme le porte-parole du ministère de la Santé, le Dr Nundlall.
Le ministère de la Santé redouble de vigilance et a annoncé avoir pris des mesures nécessaires pour lutter contre la prolifération des moustiques dans la région d’Ebène et dans d’autres secteurs de l’île, selon le journal mauricien. Le Dr Nundlall a reconnu qu’il existe actuellement des risques de transmission du chikungunya sur l’île Maurice.
Ce premier cas de chikungunya a été mis au jour alors que le ministère de la Santé a reçu, mardi 17 janvier, des équipements d’une valeur de Rs 1,4 million (environ 36 900 euros) offerts par la Commission de l’océan Indien (COI) dans le cadre du programme du Réseau de Surveillance et d’Investigation des Epidémies (RSIE).
Cette dotation participe au renforcement des campagnes de surveillance et d’alerte épidémiologique dans chacun des pays membres de la COI, à savoir les Seychelles, les Comores, Madagascar, La Réunion et Maurice, selon les précisions de l’Express de Maurice.
Lundi 16 janvier, le ministre mauricien de la Santé Lormus Bundhoo a mis en garde contre les risques de réapparition d’une épidémie de la dengue et du chikungunya à la suite des pluies diluviennes qui se sont abattues sur l’île.