Les inspections de l’intérieur de Costa Concordia par les plongeurs ont été suspendues après que le navire ait glissé légèrement de quelques centimètres. En cas de vent fort, le navire risque même de couler à pic, ce qui rendra difficile la poursuite des recherches d’éventuels survivants mais également l’opération de pompage des 2 380 tonnes de carburant contenu dans ses réservoirs.
Le paquebot sinistré, Costa Concordia a de nouveau glissé de quelques centimètres le long de la pente sur laquelle il repose ce matin alors que les sauveteurs s’attelaient encore pour tenter de retrouver d’éventuels survivants à l’intérieur de l’épave. Les recherches ont dû être par conséquent interrompues. Le pompage des 2 380 tonnes de carburant que contiennent encore ses réservoirs risque également d’être compromis alors que les opérations devaient commencer ce mercredi.
« Les instruments ont relevé un déplacement du navire, nous sommes en train d’évaluer s’il a trouvé un nouveau point d’appui avant de voir si l’on peut reprendre. Pour le moment nous ne pouvons même pas nous en approcher », a indiqué ce matin Luca Cari, le porte-parole des pompiers qui n’était pas en mesure de statuer sur la reprise imminente des recherches qui est conditionnée par les oscillations du paquebot et la météo.
Il en sera de même pour le pompage du carburant qui devrait cependant s’étaler sur deux à quatre semaines. « Nous sommes en train de déployer tout le nécessaire pour commencer le pompage mais nous ne savons pas quand cela va commencer, cela dépend de la météo », a indiqué un responsable au sein de la société Smit Salvage à qui les opérations ont été confiées.
Depuis que ce bateau de croisière a sombré vendredi, quelques 20 personnes manquent encore à l’appel alors que le nombre de morts est remonté à 11. D’un autre côté, le risque environnemental est non négligeable pour les côtes italiennes à cause du gazole dense et lourd contenu dans l’épave. A ce propos, la France a déjà proposé à l’Italie son expertise pour faire face au risque de marée noire.