Le Ministère public a requis la peine de mort à l’encontre de l’ancien président égyptien Hosni Moubarak et de ses coaccusés. L’ancien chef de l’Etat et les autres co-responsables étaient jugés pour leur implication dans la répression sanglante de des journées révolutionnaires de l’hiver dernier pendant lesquelles 850 Egyptiens ont été tués.
Jugé au Caire, l’ancien chef de l’Etat égyptien Hosni Moubarak et ses co-accusés a du répondre à des chefs d’accusation allant de faits avérés de corruption et d’abus de pouvoir à leur rôle supposé dans la répression extrêmement violente du mouvement révolutionnaire qui a secoué le pays. Au moins 850 manifestants ont perdu la vie lors de ces heurts.
La parquet a requis la peine capitale à l’encontre de l’ancien président, jugé responsable du meurtre de ces citoyens se révoltant contre son régime. "L’accusation réclame la peine maximale contre Moubarak et les autres accusés, à savoir la peine de mort par pendaison", a déclaré le procureur Moustafa Khater. Une peine identique a été requise pour l’ancien ministre de l’Intérieur Habib-el-Adli et six hauts responsables du régime déchu jugés lors du même procès.
En cas de meurtre prémédité, la loi égyptienne prévoit la peine de mort. Evincé du pouvoir le 11 février dernier, l’ancien raïs est jugé depuis le mois d’août aux côtés de ses deux fils Alaa et Gamal. Hosni Moubarak a plaidé non-coupable et le procès a été ajourné aux 9 et 10 janvier.