Le président du Syndicat des transports Indépendants de Mayotte (STIM) Mohamed Houlame s’est défendu d’avoir tenu des propos racistes envers les Réunionnais dans le cadre de la manifestation du syndicat contre la société Matis en charge du transport scolaire sur l’île au Lagon. Néanmoins, il a admis avoir réclamé le départ de la société réunionnais Matis.
"On n’a jamais dit "Réunionnais dehors" … même notre avocat est Réunionnais", a indiqué le président du STIM, s’expliquant sur le rappel à l’ordre du préfet de Mayotte, Hubert Derache.
Par ailleurs, selon Mohamed Houlame, le président du conseil général Ahamed Attoumani Douchina soutiendrait Matis dans le conflit. "Il soutient Matis et nous rabaisse et ce n’est pas normal pour un président du conseil général de Mayotte", s’insurge le syndicaliste. Toutefois, il a indiqué que la grève sera suspendue demain en attendant le résultat de la réunion entre le Préfet et le STIM prévue ce jeudi 20 janvier.