La situation est toujours stabilisée sur le secteur du Maïdo. La nuit a été calme pour les soldats du feu qui ont cependant fait preuve d’une vigilance accrue aux abords des points les plus sensibles. L’enveloppe parcourue par les flammes est de 2834 hectares,c e qui signifie que le feu a cessé sa propagation. Le Dash 8 est entré en action tôt ce matin. A 11 heures, l’avion bombardier d’eau avait effectué onze largages au-dessus de la zone incendiée.
Depuis le début de l’incendie, 36 personnes ont été blessées. Mais cette nuit, aucun personnel n’a été admis au poste de secours. Sur le secteur du piton des Orangers et à l’Est, des résurgences apparaissent dans des zones vertes non brûlées du périmètre contrôlé. Les hommes et femmes déployées sur le terrain de l’incendie poursuivent donc leur travail pour empêcher toute reprise.
Le traitement des lisières et la protection des remparts continue. Au sud, la situation est tenue. Les sapeurs pompiers procèdent à l’extinction des points chauds. Sur le secteur Ouest, les pourtours extérieurs du feu sont tenus. Des points chauds en cours de traitement subsistent dans le périmètre.
Si la situation est stabilisée, il est encore trop tôt pour parler d’un feu maîtrisé. La poursuite de la création des pare-feu et des pistes est assurée par les agents de l’Office National des Forêts, des Forces Armées de la Zone Sud Océan Indien, et des volontaires de diverses associations. Ces travaux ont pour but d’éviter que des surfaces supplémentaires ne soient touchées et de permettre aux personnel et véhicules d’accéder au plus prêt de l’incendie.
Sur le terrain, 10 hélicoptères sont mobilisés : parmi eux 6 hélicoptères bombardiers d’eau et 1 hélicoptère de commandement qui dirige les opérations de largage. Le premier avion bombardier d’eau DASH est opérationnel depuis ce jeudi matin. Un second aéronef arrivera à la Réunion en fin de journée. A 11h, 7 largages ont été effectués. L’avion bombardier d’eau a du interrompre ses rotations en milieu de journée, du fait d’un plafond nuageux trop bas.