Alors que l’incendie du Maïdo est en passe d’être totalement éteint, la longue mission de reboisement des agents forestiers va débuter. Mais permettre à la nature de reprendre ses droits coûte cher. Le pire des scénarios envisagé par l’Office National des Forêts fait état d’une facture de 18 millions d’euros.
Des milliers d’hectares calcinés, le désastre causé par l’incendie est gigantesque. La nature a subi les assauts dévastateurs des flammes. Après la phase urgente de l’extinction du sinistre, la phase, plus longue de la restauration va commencer. Panser les plaies de la nature demande des dizaines d’années et un budget colossal. Cependant, les agents forestiers sont optimistes concernant l’avenir de la plupart des espèces menacées par l’incendie dans la zone située au dessus de 1800 mètres d’altitude. En revanche, la restauration d’une partie de la forêt des Tamarins suscite de vives inquiétudes.
En effet, cette partie de la forêt a été particulièrement touchée. Le coût du reboisement d’un hectare de surface est estimé à une somme entre 5 000 et 30 000 euros. Si il n’y a pas de régénération naturelle, le reboisement de cette zone de 600 hectares pourrait donc coûter jusqu’à 18 millions d’euros.
Pour mener à bien leur mission longue et délicate, les professionnels de l’Office National des Forêts pourront compter sur le soutien de plusieurs centaines d’employés embauchés en contrats d’insertion. La déploiement de ces renforts a également un prix, estimé à 1,2 million d’euros. Une ligne de plus sur la facture totale de l’incendie. Ces agents devraient être mobilisés à partir de fin décembre.