Une analyse sanguine a été pratiquée sur un touriste de Métropole. Il est déjà retourné dans l’hexagone après un séjour dans le quartier où les trois cas de chikungunya sont désormais avérés.
La Préfecture a annoncé hier après-midi les résultats d’analyse menés sur trois cas probables de chik.
Ils sont tous positifs. Une quatrième recherche du virus est en cours sur une troisième personne. Cette dernière est rentrée en Métropole.
Il s’agit d’un vacancier venu passer quelques jours dans un quartier de Saint-Gilles.
Les quatre cas confirmés proviennent tous du même groupe d’habitations situé le long de la Ravine Saint-Gilles.
Les Riverains n’ont pas manqué la semaine dernière de dénoncer l’état d’insalubrité de cette ravine.
Selon eux, le nettoyage du cours d’eau le plus souvent à sec ; ne se fait plus depuis longtemps. Si tel est vraiment le cas, l’endroit est un terrain propice au développement de l’aedes albopictus, le vecteur du chik.
Les résultats sanguins faits sur le touriste lui seront communiqués.