L’individu qui abuse de l’alcool s’initie à un autre monde. Boire n’est pas défendu, mais une consommation modérée ne détruira ni l’échange ni la possibilité de communication.
Un petit verre, ça va, trois petits verres et bonjour les dégâts ! Avec ces verres de trop, on ne se rend pas compte du taux d’alcoolémie dans le sang au cours d’une soirée bien arrosée. Cela commence par l’apéritif, un ou deux, et continu par le vin qui accompagne le repas, ensuite le petit digestif qui va terminer « en beauté » le repas.
Et quand on est bien imbibé, ce n’est pas très joli à voir : rire à gorge déployée, tituber au moindre déplacement, parler haut et fort, à tort et à travers, agresser son voisin de table… bref, si l’on compare la personne avant et après la soirée, on aurait peut-être une chance de deviner combien de verres d’alcool y a-t-il entre les deux . Mais dans tous les cas, on se couvrira de ridicule. Et même si le ridicule ne tue pas, il colle à la peau et ce n’est pas facile de se défaire d’une mauvaise réputation telle que celle-ci.
Ceci dit, on est bien d’accord, une soirée sans alcool, c’est une soirée triste et morose. Une soirée sans cocktail, c’est comme Paris sans sa Tour Eiffel, c’est comme Lady Gaga avec un tailleur, totalement dénuée d’intérêt et d’excitation. Et pourquoi cela diriez-vous ? Et bien sachez que l’alcool agit en premier lieu sur le système nerveux central. L’éthanol ou l’alcool éthylique a un effet euphorisant sur le cerveau et les neurorécepteurs. C’est pour cette raison d’ailleurs que l’homme ou la femme, depuis des millénaires, le consomme en tant que breuvage privilégié, en société ou en solitaire, et même en cachette.
La personne qui a bu juste ce qu’il faut en terme boisson alcoolisée est belle, pétillante. Avec elle, on peut avoir des sujets de discussion riches et intéressants. Prenez cette même personne avec quelques verres de trop, et elle sera échevelée, avec le maquillage qui dégouline, vous racontant dans un torrent de larme combien la vie est injuste avec elle...
Aussi, le conseil est le suivant : ayez du style et de la distinction. Boire oui, l’excès non. Après 0,5 gramme d’alcool dans le sang (au-delà de 4 verres), vous commencez à glisser sur la mauvaise pente. Sirotez et appréciez votre verre, mais ne l’engloutissez pas comme si vous sortiez du désert après une semaine de soif. De cette manière, l’alcool sera absorbé moins rapidement par le corps, donc l’alcoolémie restera faible pour toute la soirée.
Quelques astuces pour boire modérément : diluez votre alcool avec de l’eau, des boissons gazeuses ou du jus de fruit, buvez à petites gorgées, n’avalez pas d’un trait, faites alterner les boissons alcooliques avec de l’eau, mangez en buvant, attendez un peu avant de prendre un autre verre (dansez, discutez…).
Une fois la soirée terminée, ne prenez jamais le volant après avoir bu. Même de petites quantités d’alcool peuvent affaiblir votre capacité de conduire. Prenez l’autobus ou un taxi ou demandez à un ami sobre de vous reconduire à la maison.
Et rappelez-vous qu’il est toujours plus agréable de commencer l’année sans subir à la
gueule de bois.