Depuis le mois de mars 2010, 136 cas de chikungunya ont été détectés à la Réunion dont 103 confirmés et 33 probables. Selon l’Agence Régionale de la Santé (ARS), la tendance est la baisse mais la vigilance reste de mise.
Parmi les 136 cas recensés, 103 ont été confirmés. L’agence réunionnaise de la santé (ARS) confirme "une tendance à la baisse du nombre de cas". Les secteurs les plus concernés par le chikungunya font l’objet d’une surveillance accrue par les organismes sanitaires. Des cas avaient été identifiés dans la commune de Saint-Paul et plus particulièrement au lieu-dit Plateau-Caillou. Pour l’heure, aucun foyer épidémique n’est apparu.
L’ARS reste en alerte et poursuit ses observations. "Les premières analyses des souches indiquent en effet une très forte homogénéité entre la souche identifiée en août 2009 à Saint-Gilles-les-Bains et celle isolée à Plateau-Caillou en mars 2010 et également celle circulant à Madagascar depuis 2006".
Ces résultats sont en faveur d’une réintroduction en 2010 du virus chikungunya à la Réunion depuis Madagascar. L’hypothèse la plus probable est la ré-introduction du chikungunya par une personne ayant contractée le virus à Madagascar.
Les opérations d’information se poursuivent. Les professionnels de santé ont bénéficié d’un rappel des recommandations. Il est demandé à la population de consulter son médecin au moindre doute, ou après un séjour dans un pays ayant recensé des cas de chikungunya.
Par ailleurs, chacun doit rester vigilant et continuer à :
se protéger (en utilisant des répulsifs, vêtements couvrant, diffuseurs électriques,
serpentins à l’extérieur, moustiquaires …),
éliminer, autour de chez soi, les eaux stagnantes (qui contiennent les larves de
moustiques),
entretenir son environnement.