Après avoir été accusée d’avoir favorisé une de ses connaissances en permettant à l’association Réunion Solidarité de bénéficier d’une subvention de plus de 170 000 euros, Nadia Ramassamy a décidé de frapper du poing sur la table pour "rétablir la vérité". La 2ème vice-présidente du Conseil régional se dit outragée par ces accusations d’abus de pouvoir et dénonce "des propos diffamatoires et calomnieux".
Pour rappel, la Région a accordé à l’association Réunion Solidarité une subvention à hauteur de 173 000 euros. Cette dotation accordée avec le soutien de la commission présidée par Nadia Ramassamy a suscité la polémique dès jeudi 2 décembre, d’où la réaction de la vice-présidente ce lundi 6 décembre.
La présidente de l’association Réunion Solidarité est en effet l’épouse de Gérard Cazanove, le plus proche conseiller de Nadia Ramassamy mais également, le quatrième candidat sur sa lite lors des élections régionales qui se sont déroulées en mars 2010.
Sans réaction immédiate de la part de la Région et des responsables de l’association, la polémique a commencé à enfler dès jeudi dernier, ce qui a clairement provoqué la colère de Nadia Ramassamy. Elle se dit aujourd’hui outragée par les soupçons de favoritisme qui ont pesé sur ses épaules pendant trois jours. "Je suis rentrée de métropole uniquement pour rétablir la vérité. (...) C’est inadmissible, je suis une mère de famille de quatre enfants, honnête et travailleuse. Ce n’est pas la Région que vous accusez, c’est Nadia Ramassamy".
Particulièrement affectée par cette affaire, Nadia Ramassamy n’a pas manqué de pointer du doigt la presse qu’elle juge "responsable". Selon la 2ème vice-présidente de la Région, "aucune subvention ne peut être allouée sans l’accord de l’Etat". Avant d’insister : "tout s’est fait en toute transparence et dans un cadre légal".
Les larmes aux yeux, Nadia Ramassamy n’a hésité à prendre la presse à partie. Elle estime être "victime" après avoir été accusée à tort.