Les Réunionnais sont partis à l’assaut du monde depuis plusieurs années à la recherche, la plupart du temps, de travail. Succès mais aussi dérapages. Retour sur ce phénomène de société avec le premier village de la diaspora Réunionnaise qui se tiendra dès le mercredi 14 octobre prochain pour trois jours à Saint-Denis. 80 Réunionnais qui ont réussi, témoigneront de leur expérience.
« Les exemples de réussite abondent », souligne Margareth Robert Mucy, l’organisatrice de cet événement. Cette femme réunionnaise qui a suivi ces études en Europe et qui y a travaillé sait de quoi elle parle : « On grandit au contact des autres et on pratique la tolérance et l’acceptation de l’autre dans sa différence. »
Facile à dire, pas facile à vivre. La mobilité est souvent vécue comme une difficulté dans notre île. Mais l’étroitesse du marché, le taux de chômage et le manque de perspective professionnelle pousse les réunionnais à sortir de leur frontière naturelle pour travailler.
« Les objectifs et les enjeux de ce 1er village sont multiples » lance Margareth Robert Mucy, « il s’agit de revaloriser et d’optimiser la politique de mobilité si cruciale pour une ile comme la notre, de mettre en place une politique rationnelle de « retour des expatriés », de favoriser la création d’un réseau d’entraide dans les pays d’accueil, de bénéficier du transfert du savoir faire des réunionnais expatriés dans différents secteurs d’activités et favoriser la création de réseaux dans les pays d’implantation. »
Et c’est vrai que les quelques exemples de réussite des réunionnais à l’extérieur sont exemplaires. « Savez vous que l’un des meilleurs chefs de cuisine de Californie est un créole bien de chez nous ? » affirme Margareth Robert Mucy avant de poursuivre, « une réunionnaise est également la directrice de casting de l’une des plus prestigieuses agences de mannequins mondialement connue ».
Un premier rendez vous pour permettre aux jeunes réunionnais mais également aux chefs d’entreprise de nouer des partenariats inédits avec des investisseurs des pays d’accueil qui feront également le déplacement dans notre département. Car Margareth Robert Mucy est radicale : « peut-on continuer à accepter que la discrimination locale à l’égard des réunionnais compétents, et diplômés, soit exercée outrageusement et ouvertement tous les jours lors de recrutement ? A ce titre, le mea culpa discret de chefs d’entreprise locaux sur leur préférence européenne conforte bien l’idée de la persistance du syndrome « du goyave de France ».
Et la Présidente de l’association Valcoré pour valorisons ensemble les compétences réunionnaises de s’enflammer : « Les politiques de préférence régionales d’outre-mer informelles ou formalisées pratiquées en Nouvelle Calédonie, à Tahiti, en Corse ou aux Antilles ne soulèvent aucune objection ou ne provoquent aucun grincement de dents de la part des pouvoirs publics ni de la population. La Réunion aurait-elle honte de publier aux quatre vents son intérêt pour ses compétences locales ? « Nou lé pa plus, nou lé pas moins » scandent plusieurs voix locales, souvent plus compte tenu de notre capital friendly, notre faculté d’adaptation, notre tolérance aiguisée, notre relationship et notre capacité à nous dépasser face à l’adversité et ce malgré nos handicaps structurels originels et nos origines modestes. Ces cadastres comportementaux constituent des compétences intrinsèques essentielles et déterminantes lors de recrutement. »
Pendant trois jours, du 14 au 16 octobre, le premier village de la diaspora réunionnaise sera le lieu d’échange entre les « diaporés réunionnais », les jeunes réunionnais, les hommes politiques et les chefs d’entreprise.
« Les exemples de réussite abondent », souligne Margareth Robert Mucy, l’organisatrice de cet événement. Cette femme réunionnaise qui a suivi ces études en Europe et qui y a travaillé sait de quoi elle parle : « On grandit au contact des autres et on pratique la tolérance et l’acceptation de l’autre dans sa différence. »
Facile à dire, pas facile à vivre. La mobilité est souvent vécue comme une difficulté dans notre île. Mais l’étroitesse du marché, le taux de chômage et le manque de perspective professionnelle pousse les réunionnais à sortir de leur frontière naturelle pour travailler.
« Les objectifs et les enjeux de ce 1er village sont multiples » lance Margareth Robert Mucy, « il s’agit de revaloriser et d’optimiser la politique de mobilité si cruciale pour une ile comme la notre, de mettre en place une politique rationnelle de « retour des expatriés », de favoriser la création d’un réseau d’entraide dans les pays d’accueil, de bénéficier du transfert du savoir faire des réunionnais expatriés dans différents secteurs d’activités et favoriser la création de réseaux dans les pays d’implantation. »
Et c’est vrai que les quelques exemples de réussite des réunionnais à l’extérieur sont exemplaires. « Savez vous que l’un des meilleurs chefs de cuisine de Californie est un créole bien de chez nous ? » affirme Margareth Robert Mucy avant de poursuivre, « une réunionnaise est également la directrice de casting de l’une des plus prestigieuses agences de mannequins mondialement connue ».
Un premier rendez vous pour permettre aux jeunes réunionnais mais également aux chefs d’entreprise de nouer des partenariats inédits avec des investisseurs des pays d’accueil qui feront également le déplacement dans notre département. Car Margareth Robert Mucy est radicale : « peut-on continuer à accepter que la discrimination locale à l’égard des réunionnais compétents, et diplômés, soit exercée outrageusement et ouvertement tous les jours lors de recrutement ? A ce titre, le mea culpa discret de chefs d’entreprise locaux sur leur préférence européenne conforte bien l’idée de la persistance du syndrome « du goyave de France ».
Et la Présidente de l’association Valcoré pour valorisons ensemble les compétences réunionnaises de s’enflammer : « Les politiques de préférence régionales d’outre-mer informelles ou formalisées pratiquées en Nouvelle Calédonie, à Tahiti, en Corse ou aux Antilles ne soulèvent aucune objection ou ne provoquent aucun grincement de dents de la part des pouvoirs publics ni de la population. La Réunion aurait-elle honte de publier aux quatre vents son intérêt pour ses compétences locales ? « Nou lé pa plus, nou lé pas moins » scandent plusieurs voix locales, souvent plus compte tenu de notre capital friendly, notre faculté d’adaptation, notre tolérance aiguisée, notre relationship et notre capacité à nous dépasser face à l’adversité et ce malgré nos handicaps structurels originels et nos origines modestes. Ces cadastres comportementaux constituent des compétences intrinsèques essentielles et déterminantes lors de recrutement. »
Pendant trois jours, du 14 au 16 octobre, le premier village de la diaspora réunionnaise sera le lieu d’échange entre les « diaporés réunionnais », les jeunes réunionnais, les hommes politiques et les chefs d’entreprise.
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