Un gramoune serait mort il y a une semaine des suites d’un scanner. Il était allergique à l’iode. Or ce produit lui a été injecté malgré les contre-indications de son médecin. Les proches du défunt accusent le cabinet de radiologie d’avoir commis une erreur en ne prenant pas en compte les recommandations de l’ORL. Le cabinet d’imagerie médicale n’a fait aucun commentaire ce lundi.
Les enfants de Joseph Edvin Gaillac veulent comprendre pourquoi leur père, un homme qu’ils décrivent comme quelqu’un de très dynamique, qui aimait la vie, a pu décéder aussi tragiquement et soudainement.
Selon Marie-Christine et Jean-Christian, la fille et le fils du défunt, l’examen que le gramoune a passé quelques jours avant sa mort est en cause. Les proches du septuagénaire affirment en effet que le cabinet d’imagerie médicale a fait une grave erreur et administré un mauvais produit à Joseph Edvin Gaillac. Un produit dont il était allergique, qui l’aurait fait convulser et aurait provoqué un arrêt cardiaque.
Une piqûre d’iode fatale ? Pour Marie-Christine, il n’y a aucun doute. Les contre-indications n’ont pas été prises en compte, "négligées" même par les équipes du cabinet de radiologie. Les efforts des personnels soignants pour réanimer Joseph Edvin Gaillac ont été vains. Plongé dans un coma durant plusieurs jours, l’homme a finalement succombé au Centre Hospitalier Régional Félix Guyon, laissant sa famille dans un profond chagrin.
Interpellé, le cabinet d’imagerie médical n’a pas souhaité commenter cette affaire. Assaillis de questions, les enfants du gramoune décédé ont décidé de porter plainte et dénoncer ce qu’ils considèrent comme une erreur médicale, une véritable bavure.
Ils tentent aujourd’hui de reconstituer le dossier médical de leur père mais un document manque : l’ordonnance sur laquelle, le médecin de Joseph Edvin Gaillac avait clairement indiqué qu’aucune injection d’iode ne devait être faite au vieil homme, dans la mesure où il était allergique à ce produit. Meurtris par cette disparition tragique, les enfants de Joseph Edvin Gaillac se disent déterminés à tout faire pour connaître la vérité.
Source : le Journal de l’Île