En grève générale depuis lundi dernier, les pompiers ont réclamé le paiement de leurs heures supplémentaires du Maïdo au tarif de 13 euros brut de l’heure et l’abandon des systèmes de gardes de 12 heures. Les discussions tripartites entre l’Intersyndicale, le Conseil Général et la direction du SDIS n’avaient pas abouti à une solution. Ce jeudi, les soldats du feu ont enfin pu rencontrer la présidente du conseil général et présidente du Service Départemental d’Incendie et de Secours. Un protocole d’accord a été signé et la grève suspendue.
Après 4 jours de mobilisation devant les locaux du SDIS du chef-lieu, les pompiers ont pu rencontrer la présidente du Conseil Général et présidente du SDIS (Service départemental d’Incendie) Nassimah Dindar. A l’issue des négociations, un protocole d’accord a été signé entre les manifestants et la présidence du SDIS.
En revanche, le directeur du SDIS, le colonel Jacques Vandebeulque n’a pas été convié à ces négociations. Une absence d’invitation et une attitude de la présidence que le colonel trouve pour le moins "regrettable". A l’issue de cette table ronde, un document a été signé par les porte-parole des différents syndicats et le Conseil Général. Le protocole d’accord prévoit le paiement des heures supplémentaires dans les plus brefs délais. Les situations des sapeurs pompiers vont être étudiés au cas par cas et le versement des heures supplémentaires devrait se faire dans les prochains jours.
Selon les pompiers, cette réunion a également mis à jour un conflit interne entre les soldats du feu et le colonel Jacques Vandebeulque. Ils affirment qu’ils n’avaient pas été écoutés par leur directeur.
Voici les termes du protocoles d’accord :
Sur les heures relatives à l’incendie du Maïdo :
- le paiement des heures supplémentaires effectués sur l’incendie du Maïdo selon la réglementation relative aux IHTS-IFTS
- En fonction du volume global des heures qui sera déterminé par l’administration du SDIS, la proportion paiement/ récupération sera arrêtée par le CASDIS
- La mise en place d’un comité de suivi dès ce jour entre élus, administrations et organisations représentatives
Sur les gardes de 12 heures :
- La présidente du CASDIS prend acte de la position de l’Intersyndicale au sujet du temps de travail, notamment en ce qui concerne le passage de 12 heures.
Sur les autres revendications, la présidente du SDIS a indiqué qu’ils seront discutés lors d’une réunion en début de semaine prochaine.