Le Maire de Saint-Leu est ressorti de la gendarmerie de Saint-Paul peu avant 18 heures. Pas de garde à vue donc pour l’homme qui est soupçonné d’avoir dépassé les frais de campagne lors des dernières élections. Ces faits, Thierry Robert les dément catégoriquement. Convoqué ce mardi par la Gendarmerie de Saint-Paul, l’élu se montre confiant quant au dénouement de cette affaire.
Il est arrivé à 14h30 à la brigade de Saint-Paul. Accompagné par son avocat Maître Philippe Creissen, Thierry Robert s’est présenté aux gendarmes, vêtu d’un t-shirt orange et de chaussures dépourvues de lacets. Une note d’humour que le 1er Magistrat de Saint-Leu a voulu introduire. L’occasion aussi de montrer qu’il n’ignore pas la possibilité d’être placé en garde à vue, à l’issue de son audition.
Au micro d’Antenne Réunion, l’élu du Modem a montré une assurance totale, allant jusqu’à certifier qu’il avait demandé à s’exprimer sur le dossier des frais de campagne depuis très longtemps. Le maire de Saint-Leu a tenu a livrer sa version dans la mesure où nombre de personnes liées au dossier avaient déjà été entendues. Selon le Quotidien de ce jour, la plainte déposée à son encontre repose sur trois faits : l’achat de voies, les dépenses de bouche non déclarées et le versement d’argent liquide au 1er magistrat.
Face aux accusations qui pèsent sur lui, Thierry Robert rappelle que "les frais de campagne ont été validés par le tribunal administratif" et précise qu’il a fait l’objet de deux contrôles fiscaux, deux contrôles à l’issue desquels "aucune anomalie n’a été relevée". Pour l’édile, toute cette affaire aurait été exagérée par ses adversaires politiques.
A l’issue de son audition dans les locaux de la Gendarmerie de Saint-Paul, Thierry Robert à pu repartir libre. Cet après-midi, l’élu a appris l’origine de la plainte déposée contre lui : ce sont en effet des lettre anonymes expédiées aux autorités qui auraient déclenché l’ouverture d’une enquête judiciaire.