La Commission électorale de l’UMP reconnaît que l’ajout de voix manquantes - émanant de 3 circonscriptions d’Outre-mer - inverserait « vraisemblablement » les résultats.
C’est dans une ambiance des plus tendues que la cacophonie continue à l’UMP. Ce jeudi 22 novembre, la Commission électorale de l’UMP a reconnu que l’ajout de voix manquantes - inverserait « vraisemblablement » les résultats.
La Cocoe qui a validé l’
élection à la présidence de l’UMP de Jean-François Copé, a reconnu que "rois circonscriptions d’outre-mer n’ont pas été "prises en compte" et que leur addition "
aboutirait vraisemblablement à une inversion des résultats".
Par voie de communiqué, cette commission indique que les statuts de l’UMP ne permettent pas de faire "autre chose que le constat présent" et de "publier de nouveaux résultats". Elle demande en conséquence "à la Commission de recours de l’UMP de statuer (...) en publiant des résultats définitifs après examen d’éventuels recours internes".
Climat insupportable dénoncé par la Cocoe
Toujours dans ce communiqué signé par le président de la Cocoe - Patrice Gélard - la Commission dénonce également "le climat insupportable dans lequel elle a dû travailler".
La Cocoe rappelle qu’"elle ne peut pas publier de nouveaux résultats, et ce d’autant moins qu’elle ne dispose toujours pas des procès-verbaux litigieux". Il faut également savoir que la Cocoen’a pas "le pouvoir d’annuler les scrutins dont l’irrégularité était probable du fait qu’elle les a validés par la proclamation des résultats du 19 novembre". "Une telle annulation apparaîtrait alors comme une manoeuvre inacceptable".
L’ajout de voix manquantes - émanant de 3 circonscriptions d’Outre-mer - inverserait « vraisemblablement » les résultats.
Sources : RMC / 20minutes