Soupçonnés d’avoir enlevé et séquestré une gramoune et deux sans abri, un homme et sa conjointe sont toujours entendus dans les locaux de la gendarmerie de la Plaine des Cafres.
L’enquête progresse. Les autorités en charge du dossier ont identifié non pas une mais trois victimes dans cette affaire. A la Plaine des Cafres, un couple aurait séquestré et molesté une gramoune ainsi que deux sans domicile fixe âgés d’une cinquantaine d’années. Et le calvaire aurait duré plusieurs semaines.
Une des trois victimes a été conduite à l’hôpital de Saint-Pierre pour des blessures légères. La gramoune s’est quant à elle vue notifier quatorze jours d’interruption temporaire de travail.
L’homme et sa compagne ont été placés en garde à vue hier matin. Afin d’éclaircir les zones d’ombre qui entourent ce sombre dossier de violences, le Parquet a décidé de prolonger la garde à vue des Cafriplainois.
Les mis en cause continuent de nier les faits qui leur sont reprochés. Entendus dans les locaux de la gendarmerie de la Plaine des Cafres, ils maintiennent leurs versions. Les premières 24 heures d’audition ont permis aux gendarmes d’en savoir plus sur les circonstances de cette séquestration. Le motif financier aurait guidé le couple. Selon les témoignages livrés par les victimes, les deux amants avaient l’intention de voler leur RSA.
Les deux conjoints ont un casier judiciaire vide. Connus pour consommer régulièrement de l’alcool et du zamal, ils ont acquis une mauvaise réputation dans leur quartier.