Après la naissance du mouvement Le Progrès, il n’est pas question de parler de scission au parti socialiste, même si des inquiétudes se font ressentir.
On ne parle pas de guerre mais quelques tensions sont perceptibles au sein du groupe PS.
Le nouveau mouvement politique baptisé Progrès, mouvement fondé par quatre ténors du parti socialiste - Patrick Lebreton, Michel Vergoz, Jean-Jacques Vlody et Jean-Claude Fruteau - se dissocie de la fédération longtemps dirigée par Gilbert Annette.
Philippe Leconstant qui occupe aujourd’hui le fauteuil de premier secrétaire général du PS analyse les changements qui s’opèrent dans sa famille politique. S’il dit vouloir protéger l’unité entre les membres du parti, le socialiste exprime aussi ses craintes.
L’élu évoque de fait l’influence qu’aura le parti Progrès sur les militants, une influence qui pourrait être positive ou négative selon lui. Philippe Leconstant alerte aussi : "Toute division est dangereuse pour un parti car lorsqu’on se divise, on s’affaiblit".
A l’approche des élections municipales qui se tiendront l’an prochain et des régionales prévues en 2015, la fédération du parti socialiste se montre vigilante.
Patrick Lebreton, le Président du Progrès et ses alliés Jean-Claude Fruteau, Jean-Jacques Vlody et Michel Vergoz entendent proposer un candidat sous l’étiquette de leur mouvement dans chaque commune en 2014.
Ce projet suscite certaines inquiétudes du côté de la fédération qui redoute une lutte fratricide au moment du scrutin. Pour l’heure, il n’est pas question de parler de scission. Les militants semblent vouloir attendre de voir évoluer les choses pour se positionner.