Vous êtes enceinte et commencez à réfléchir à votre accouchement.
L’idée d’accoucher dans l’eau vous séduit ? Cette méthode est tout à fait
reconnue même si peu de maternité la propose. Qu’en est-il exactement ?
L’accouchement dans l’eau est encore une pratique encore peu répandue.
Il est même possible que les femmes de nombreux pays en voie de développement n’en aient jamais entendu parler. Dans certains pays d’Europe où on le pratique, beaucoup hésitent à s’y mettre, à cause des risques qu’il semble présenter. Il est vrai qu’à première vue, cette technique peut paraître dangereuse mais c’est beaucoup moins risqué qu’il n’y parait.
Comme on le sait, l’eau a des effets apaisants et pour se relaxer, il n’y a pas mieux. Elle aide beaucoup la future maman à se détendre donc favorise la dilatation du col de l’utérus. A cela s’ajoute ses vertus antispasmodiques, c’est-à-dire qui atténuent la douleur. En plus, avec l’eau, les contractions sont moins violentes et les risques de déchirures au cours de l’accouchement sont amoindris. Quand la mère est suffisamment détendue, ses poumons sont plus ouverts, ce qui améliore considérablement la respiration, diminue le calvaire et facilite le travail.
Pour le bébé, la principale crainte est qu’il se noie, ce qui est une peur non fondée. Au
contraire, l’eau lui permet de venir au monde dans presque les mêmes conditions que celles où il a vécu jusque-là puisqu’il a nagé dans le liquide amniotique tout au long de la grossesse. Et il ne peut se noyer pour la bonne et simple raison que ses poumons n’entrent en activité que lors du premier contact avec l’air extérieur, donc il n’y aucun risque qu’il avale l’eau ou qu’il s’étouffe avec.
Pour la préparation, il est conseillé de s’y prendre dès le cinquième mois de grossesse où la future maman apprend à bien respirer, effectue des exercices de relaxation et fait un peu de musculation. Il est aussi important de se préparer mentalement et psychologiquement pour que, le moment venu, aucun stress ne subsiste. À part cela, il n’y a pas beaucoup de préparations significatives.
L’accouchement se passe dans une baignoire ou une petite piscine avec de l’eau aussi claire que possible, par souci de propreté bien sûr, mais aussi pour bien voir le déroulement. L’eau devra avoir une température avoisinant les 37°C, toujours dans le souci de ne pas soumettre le bébé à un violent changement d’environnement. Il existe deux manières de procéder, soit la maman reste dans l’eau, du début à la fin de l’accouchement, soit elle en sort juste après l’expulsion. Une fois le bébé dehors, le tout est de bien le rattraper et de le ramener tout doucement à la surface.
Bref, l’accouchement dans l’eau est un procédé assez récent, encore peu pratiqué, mais qui présente des avantages non négligeables, pour la mère et pour l’enfant. Pour celles qui décideraient d’opter pour cette méthode, tout ce qu’elles ont besoin de savoir, c’est que les risques sont quasi inexistants, mais qu’elles doivent quand même faire appel à des spécialistes, pour éviter tout accident.